Le cépage le plus important du canton, mais le plus discret chez nous. Le Chasselas du Satyre occupe un peu plus de 3% du domaine. Il se veut classique Chasselas d’apéritif et se marie à merveille avec un gruyère caramel. Sur ses terres profondes, il gagne en fruit et répand chaque année ses parfums exotiques de citron, d’ananas et plus local, de coing et de poire. Frais, perlant, il aime aussi se travestir avec de la liqueur de cassis.

Millésime en cours : 2022
Prix : 14.- 

A boire en mangeant :

Mais malheureux ! Le Chasselas se suffit à lui-même (et s'accomode de tout!)

A boire en écoutant :

Altin Gün, Tatli Dile Guler Yuze

A boire en lisant :

Subtil, délicat et fin avec une matière première réputée légère, Jane Austen et son Orgueil et Préjugés correspond parfaitement à ce cépage.

Le Pinot noir est l'emblème du domaine depuis sa fondation en 1940. René Graff a choisi de s'établir à Begnins car il y avait trouvé un terroir des plus favorables à cet exigeant cépage, tant en matière de climat que de sol. Bien que fragile et capricieux, le Pinot noir s'y est bien acclimaté et a remporté de belles distinctions tant régionales que nationales. Parmi les plus prestigieuses, le Pinot noir le Satyre a remporté le prix du meilleur Pinot noir de Suisse en 2010. C'est un Pinot noir classique aux parfums de cassis et de cerise noire, de framboise et de violette, évoluant sur la griotte avec les années, bien charpenté sur une trame de tannins souples et ces notes épicées qui sont l'empreinte du Satyre..

Millésime en cours : 2020 
Prix : 20.- (bouteille normale)

A boire en mangeant :

Un risotto aux truffes noires du Piémont.

A boire en écoutant :

Superstition, de Stevie Wonder

A boire en lisant :

Le sommet des Dieux, Jiro Taniguchi, car le Pinot noir, c'est l'Everest des cépages qui ne se laisse pas conquérir sans la clémence du ciel.

Le Satyre se rebiffe, c’est dans son caractère et il adore quitter les sentiers battus. Ainsi, le Satyre propose chaque année une cuvée ni dieu ni maître au gré de ses envies, de son inspiration et de la clémence ― ou non ― du ciel. Il peut s’agir d’un nouvel assemblage, d’une sélection parcellaire de vieilles vignes, d’une vinification particulière. Elle peut être issue d’un projet ou se révéler spontanément. Tous les coups sont permis : ni dieu ni maître ! Mais un principe quand même. La cuvée est toujours issue de nos raisins choyés avec amour mais sans concession.

Millésime en cours : épuisé
Un Divico vinifié nature selon la stricte charte de l'Association Suisse des Vins Nature

Prix : 25.-

A boire en mangeant :

Un sanglier rôti...

A boire en écoutant :

Tri martolod, que ce soit la version d'Alan Stivell, de Nolwenn Leroy ou Manau, chaqu'un-e choisit, il est interdit d'interdire.

A boire en lisant :

Ben, La guerre des Gaules, de C. J. CAESAR.

Les derniers millésimes nous ont offert :

2020 : spécial dédicace à la cuisine indienne : un vin rouge clair pour accompagner le feu d'un Curry... ni dieu, ni maître, mais Krishna !

2018 : Un pur Divico, cépage résistant qui a très vite trouvé sa place au Satyre.

2017 : Un assemblage de Diolinoir et de Pinot noir élevé en barrique. Un coin du Vieux Pays en Pays de Vaud...

2016 : Un assemblage de Diolinoir et de Divico avec un chouia de fût de chêne (épuisé). Parfait au coin du feu.

2015 : un Gamaret pur (épuisé). Il aura fallu de nombreuses années pour se décider, mais l'âge respectable de nos vignes a enfin conféré suffisamment de complexité à ce cépage pour nous satisfaire.

2013  : un pur Diolinoir. Nécessitant habituellement d'enrober ces tannins de caractère par un cépage de bonne composition comme le Garanoir, notre Diolinoir a donné cette année le meilleur de lui-même (épuisé). Face à l'engouement, nous en avons refait quelques bouteilles en 2014, pour les fans (épuisé).

2013 (bis) : en 2013 toujours, nous avons vendangé une partie de notre Pinot pour vinifier un blanc de noir afin de pouvoir fêter dignement, en 2015, le 75e anniversaire de notre domaine, fondé en 1940. Après plus d'un an d'élevage de ce cru élaboré selon la méthode champenoise, les bulles étaient en bouteille juste à temps. Epuisé mais nous préparons la cuvée 2016 pour...avril 2019 et la cuvée 2017 est en bouteille.

2012 : nous accordons cette année à notre Ancellotta le privilège d'une monocuvée car ce millésime 2012 nous en a proposé une qualité exceptionnelle. Une vrai gageure quand on pense qu'elle est réputée pour son vin neutre et son potentiel à tannins médiocres. Elle offre dans cette cuvée un caractère fruité et joyeux, plein de fraîcheur et accompagnera à merveille vos soirées d'été. Un vin de plaisir (épuisé).

2011 : un assemblage Diolinoir-Carminoir-Pinot noir. Le contraire de son prédecesseur : pensé pour être un vin plein de force et de caractère, il s'est révélé au final de style très barolo (épuisé).

2010 : un Pinot noir vieilles vignes, frais et élégant, finaliste au Grand prix du vin suisse 2011 (épuisé).